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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 10:45

La coursive était remplie de senteurs d’encens. Les faibles éclairages lui donnaient un aspect très glauque, et la taille basse des plafonds n’arrangeait rien à la chose. Dans cette pénombre, seul perçait le fanal que lançait le lumiglobe installé sur l’épaule du technoprêtre. Lacrise s’affairait comme il pouvait, manipulant avec dextérité les outils que le capitaine Gebrakt lui avait confiés. Quelques instants plus tôt, l’Esprit de la machine enfin amadoué l’avait laissé entreprendre ses réparations, et semblait même guider l’adepte dans ses soins. Entre deux ou trois tours de clés, entre quelques soudures, il récitait des versets apaisants, ainsi qu’on le lui avait enseigné à le faire durant ses années de noviciat. Maintenant, le gros du travail restait encore à accomplir, mais tout serait désormais plus simple avec l’aide de l’Esprit de la machine.

 

Lacrise appliqua des huiles saintes sur les rouages antiques qui composaient le système de traction de la cabine du premier ascenseur. Puis, il posa simplement sa paume sur la plus grosse roue dentée. Il était attentif aux battements de son cœur autant qu’aux échos qu’il percevait au sein du métal. Il retint son souffle et attendit que la machine acceptât sa présence à ce niveau. Elle répondit favorablement à son auscultation, et instinctivement il sût où il devait porter son attention. Précautionneusement, il entreprit de démonter une à une les roues dentées et les galets sur lesquels étaient tendues les courroies de transmission. Puis il les nettoya de fond en comble, les graissa à nouveau et les réinstalla en murmurant quelques prières. Il balança à bout de bras son encensoir et dispersa la sainte fumée dans toute la cage. Enfin, lorsqu’il jugea qu’il avait fait tout son possible pour honorer et prendre soin de la machine, il se retira et initia le processus en appelant la cabine. Cette dernière vint à lui. Il monta, choisit un étage au hasard et inspira profondément avant d’appuyer sur le bouton. Avait-il exécuté tout le rituel convenablement ? Avait-il négligé quelque chose ? Si tel était le cas, il ne se souvenait plus de ce que cela eu put être, aussi pressa-t-il sur la rune d’activation. La cabine monta, à vive allure, puis s’arrêta. La porte s’ouvrit, c’était l’instant de vérité. Quatrième niveau : c’était bien ça. Lacrise souffla, soulagé. Il adressa une courte prière de remerciement au Dieu de la machine, et redescendit au premier niveau.

 

Plus que trois ascenseurs. Plus que neuf heures de travail...

 

***

 

C’est un technoprêtre épuisé mais heureux qui entra dans la cabine que les deux acolytes occupaient. Grendl était assise sur sa couchette, habillé d’une tenue à la fois très légère et très... suggestive. Pourtant, alors que son accoutrement mettait ses formes particulièrement en valeur, le technoprêtre n’y prêta pas attention. Il se laissa tomber sur sa propre paillasse, qui grinça horriblement sous son poids, et dit simplement :

 

-Par le Dieu-Machine, qu’il est bon d’œuvrer pour Sa gloire !

 

-Tu as relancé les ascenseurs ?

 

-L’Esprit de la machine avait été maltraitée mais j’ai su le flatter par mes prières et le ramener à de meilleurs sentiments. Je l’ai honoré comme il le méritait et je lui ai redonné sa gloire. A présent, tout est rentré dans l’ordre. Et toi ?

 

-Tu parles moi j’ai pris des mains au cul toute la journée...

 

-Forcément, attifée comme tu l’es.

 

-J’ai essayé d’enquêter durant mon service au mess des officiers, mais je n’y ai rien appris d’intéressant. Tout ce que je sais c’est que c’est une vraie meute de loup qui n’a pas touché une femelle depuis un certain temps. Je sens que mon service ces prochains jours ne vas pas être de la tarte.

 

-On devrait peut-être essayé d’enquêter dans l’équipage lui-même, non ? Voir si certains d’entre eux n’ont pas quelques infos à nous révéler... va-t-en savoir ! De toute façon, je pense qu’il faut tenter de recouper ce que nous tenons de Gebrakt. Qu’en penses-tu ?

 

-Humm... il avait l’air sincère, mais je pense la même chose que toi. Nous devrions contrôler ses dires. Une petite visite dans les quartiers de l’équipage s’impose, tu ne crois pas ?

 

-C’est aussi mon avis, même si j’aurais préféré dormir tout mon soul. Je suis mort de fatigue.

 

-Je te comprends, mais on n’a pas vraiment le choix. Tu veux bien sortir, le temps que je me change ?

 

Le technoprêtre grommela.

 

-J’ai la flemme, je tournerai le dos. De toute manière tu n’as pas grand chose à craindre de moi.

 

-Peu importe, c’est un principe, impudent personnage, cingla-t-elle.

 

-Ok ok, grogna-t-il.

 

Il se leva, sortit et claqua la porte un peu trop violemment. La peinture s’écailla encore un peu plus et tomba par plaque.

 

Grendl se regarda dans le miroir terni pendu au mur devant elle. Elle repensa à ce que le Technoprêtre venait de lui dire. « Tu n’as pas grand chose à craindre de moi ». Ou voulait-il en venir au juste ?

 

-Pff... il est chimio-castré ou quoi ? Oh et puis qu’ils aillent tous au diable !

 

Elle se dévêtit et se rhabilla avec des vêtements de loin plus neutres. Puis elle sortie et rejoignit Lacrise qui l’attendait sur le seuil.

 

-Allons-y, fit-elle.

 

Ils mirent une bonne dizaine de minutes avant d’atteindre le lieu de vie de l’équipage de l’Apothéose. La salle était vaste, mais l’affluence des matelots était telle qu’elle semblait malgré tout très petite. Des rangées de tables, des box, des chaises qui traînaient un peu partout. Les hommes étaient réunis par groupes compacts et très animés, les fumées de leurs cigalhos montaient en spires et noyaient la salle d’un brouillard opaque et malodorant. A cela s’ajoutait la sueur qui empestait de chacun. Un bar étalait son comptoir à droite. Grendl et Lacrise se dirigèrent vers le barman et commandèrent un verre de l’alcool du bord. Il avait une drôle de couleur et un goût douçâtre. Pourtant il n’était pas désagréable à boire. L’Arbites toussa malgré elle. Bien qu’elle soit une adepte parfois immodérée de l’Amasec, cet alcool-ci était redoutablement fort. Lacrise sourit, et se retourna pour entamer la conversation avec un marin accoudé à côté d’eux. Grendl le laissa faire. Il avait certainement plus de chances que lui d’obtenir les infos qu’ils souhaitaient. Les équipages des navires spatiaux, qu’ils soient marchands ou qu’ils appartiennent à la flotte impériale, étaient bien souvent très refermés sur eux-mêmes, d’après Lacrise. Elle avait de bonnes raisons de le croire puisque lui-même venait d’un tel milieu. Leur consanguinité favorisait des mutations mineures et des déformations qui inspiraient une crainte très forte aux citoyens des mondes impériaux. Lacrise lui-même en était un bon exemple, avec sa grande taille dégingandé et sa peau bleue pâle... au moins, il serait à même de mettre en confiance l’équipage du navire.

 

Il lui suffit de jeter un regard à la ronde pour s’en convaincre. Pas un seul de ces types n’était normal ! Ils étaient tous efflanqués ou rachitiques, de haute taille et trop mince ou au contraire petit et bossus, rabougris, ratatinés. Quand à leur peau... Grendl se trouvait déjà extravagante avec sa propre teinte de chevelure mais que dire de leur teinte naturelle à eux ! Bleu faible, blanc très pâle, violette... elle en venait presque à se demander comment un Inquisiteur particulièrement puritain n’avait pas déjà jeté tout l’Apothéose sur un bûché !

 

Elle revint s’intéresser un peu plus à la discussion qui maintenant allait bon train entre son équipier et le marin. Visiblement, Lacrise avait fait jouer le prestige gagné en remettant en marche les ascenseurs du bloc jaune pour lier plus facilement la conversation.

 

-J’ai entendu dire que c’était pas la joie sur 228 ces derniers temps, demandait innocemment le technoprêtre.

 

-Sûr que non l’ami ! Moi ça fait un ptiot moment qu’j’avions pas descendu là-dessous, mais j’ai un ami à moi qui a été récemment. Pourquoi ça ? T’avais l’intention de t’installer sur c’te foutu caillou ?

 

-Vaguement oui. Mais je me demande si je vais pas abandonner cette idée.

 

-Un peu mon n’veu que tu devrais. Là-bas c’est la misère. Ici le travail est dur, mais au moins on est payé à peu près dans les temps et on reçoit un salaire juste. Et puis y’a une certaine ambiance. Mais sur 228, pouah ! Rien de tout ça mon gars. Je te dirais pas que j’ai pas vu pire, ça serait pas vrai. Mais franchement faut avoir un sacré grain pour aller s’installer là-bas... Tiens, si tu payes un aut’coup à boire, je te filerai un bon conseil rien que parce que c’est toi et que tu m’es sympathique.

 

Lacrise sourit et commanda au barman un verre pour lui et un autre pour le vieux matelot. Ce dernier le prit et l’avala d’un trait sans s’émouvoir une seule seconde. Grendl n’en revenait pas.

 

-Ecoute mon gars. J’ai beaucoup bourlingué, j’ai vu plein de choses que y’a pas un mec sur plusieurs milliards dans tout ce secteur qui pourra prétendre avoir vu autant que moi. J’ai passé la cinquantaine, et je mourrai probablement dans pas longtemps sur ce rafiot. Alors prends ça comme tu veux mais dis-toi que c’est un homme d’expérience qui t’cause. Ouais gamin, v’là mon conseil : tout le monde a peur de nous sitôt qu’on met le pied quelque part oùsqu’y a un soleil qui brille dans un ciel, et encore ça c’est dans le meilleur des cas. Notre place à nous mon gars, elle est pas là, elle est ici, sur des barcasses comme celle-là t’entends ? Va pas chercher la fortune là où elle y est pas, parce que c’est ici qu’tu la trouveras la tienne ! Crois moi mon gars, je sais bien ce que je dis !

 

Grendl détourna la tête et se retint de pouffer de rire. Lacrise pensait dénicher un tuyau de premier ordre, il en était pour ses frais !

 

-Merci de ton conseil, vieil homme, j’y songerais bien. J’ai toujours aimé multiplier les avis : le mien et celui des autres. Mais dis-moi, tu disais tout à l’heure que tu connaissais quelqu’un sur ce navire qui était descendu récemment à la surface de 228 ?

 

-Ah ça pour sûr ! Tu vois le mec en train de se faire plumer à la table là-bas ?

 

Il lui désigna un attroupement d’où partaient des éclats de rire et des conversations enfiévrées. Lacrise acquiesça.

 

-Ben c’est lui. J’ai pas l’impression qu’il soit en veine ce soir.

 

Lacrise remercia le matelot, et s’approcha suivit de Grendl de la fameuse table. Effectivement, le marin ne semblait pas au meilleur de sa chance, à en juger par le tas de Trônes que son adversaire avait amassé devant lui. L’homme paraissait lessivé, et s’apprêtait à céder sa place. Lacrise le retint et se proposa de miser pour lui. L’autre le regarda, étonné.

 

-Ok, l’ami, c’est ton choix. Qu’est-ce t’en penses Kopt ? ajouta-t-il à l’adresse de son partenaire.

 

-Ben si ça lui chante de me filer sa fortune, je vais pas dire non huh ?

 

-Il a pas tort, dit le marin au Technoprêtre. Vous devriez ptet joué à ma place en fait.

 

-D’accord, mais dans ces conditions j’aimerais que nous jouions à deux. C’est à dire que vous me serviez de conseiller. Je tire les cartes, vous m’indiquez ce que vous pensez le meilleur, et je joue. Ca vous va ?

 

-Pour moi pas de problèmes, fit le premier.

 

-Pareil pour moi, répondit le second. Tiens je vais même être grand seigneur et vous proposer un tour à vide.

 

-C’est très aimable à vous, conclut Lacrise en s’installant à la place du marin malchanceux. Alors comment cela se joue-t-il ?

 

Son partenaire lui expliqua le principe. Heureusement, comme la plupart des jeux d’argent, les règles n’étaient guère compliquées. Lacrise tira quelques cartes, l’autre fit de même. Puis, il abattit son jeu. Son adversaire révéla le sien. Le résultat était sans appel : Lacrise perdait et de loin.

 

-Arf, la loose continue on dirait ?

 

-Bah heureusement c’était notre tour à blanc. Allez soyons fous, je mise quinze Trônes, lança l’adepte de Mars.

 

L’assemblée s’étonna.

 

-Quinze Trônes ! T’es drôlement fortuné l’ami, pour nous c’est pas loin d’être la moitié de notre salaire.

 

-Mais il me semble que tu possèdes au moins quinze Trônes sur la table, n’est-ce pas ?

 

L’autre prit un air songeur, réfléchit quelques instants, et répondit :

 

-Ok, j’aligne moi aussi quinze Trônes. C’est tout ce que Lew a perdu d’ façon.

 

Lacrise rebattit les cartes, en tira quatre et tendit le paquet à son adversaire. Chacun s’investit dans la réflexion, afin de déterminer la meilleure combinaison.

 

-Trois cartes de mieux ?

 

-Ok.

 

Ils détaillèrent de manière plus approfondie encore le jeu qu’ils avaient en main. Puis Lacrise lâcha :

 

-Servi.

 

-Ok.

 

Le marin abattit son jeu. Lacrise sourit, posa le sien et dit simplement :

 

-Par ici les quinze trônes.

 

L’autre fit la moue. Il perdait sur un coup de malchance tous ses gains de la soirée. Tous ces risques qu’il avait pris ne lui rapportaient rien.

 

-Allez, sois bon joueur Kopt, lança quelqu’un dans l’assistance. T’y as pas perdu non plus au final, non ?

 

De mauvaise grâce, il céda, donna les pièces au Technoprêtre et quitta la table après avoir empoché les siennes. La foule se dispersa. Le dénommé Lew prit sa place. Lacrise lui tendit son argent.

 

-Eh ben, si on m’avait dit que j’aurais une telle chance ce soir je l’aurais pas cru. Je ne sais pas qui vous êtes, mon brave gars, je ne vous connais pas et paf voilà que vous me remboursez alors que j’étais dans la panade ! Qui que vous soyez, soyez-en remercié !

 

-Bah, ça n’est rien.

 

-Tout de même, un peu plus et je n’avais plus un rond jusqu’à la fin du mois !

 

-On doit pouvoir s’arranger je pense, si tu veux me payer de retour. Ton ami là bas au bar m’a dit que tu étais récemment descendu sur 228. Je cherche justement des infos de première main, paraît que le climat n’y est pas clément.

 

-De première main, de première main, c’est vite dit, la dernière fois qu’on y est passé ça remonte à trois ans. Qu’est-ce que vous voulez savoir au juste ?

 

-Les troubles augmentent sur 228, c’est à cause de la pègre ? Je n’ai pas envie de me faire tirer tout mon argent ni me faire racketter le bénéfice de ma future boutique.

 

-Tu parles que c’est la pègre. Elle est pas spécialement plus active que nulle part ailleurs dans tout l’Imperium, si tu veux mon avis. Et ceux qui te racketteront ton bénef’, crois moi, ce sera sans doute plus les miliciens du Cartel que les bandes de malfrats. Tu sais ce que c’est que le Cartel ?

 

-J’en ai déjà entendu parler, oui.

 

-Ben tu vois, ça sera déjà bien sympa à eux de te laisser t’installer à ton compte, avant même de te racketter. C’est quoi comme boutique que t’avais en projet ?

 

-Réparation de matériel agricole.

 

-En plus ! Crois m’en mon gars, t’as pas une chance que ces pourris te laisse ouvrir ta boîte. C’est eux qui gèrent tout ça, et qui escroquent à tour de bras. Je sais que la révolte gronde sur 228, et je vais te dire un truc, c’est pas la faute de la pègre mais c’est celle du Cartel. T’as déjà entendu parler de la Coop’ ?

 

-Certes.

 

-Z’ont l’air d’être des agitateurs, comme ça, et le Cartel fait tout pour le faire croire aux yeux de l’Imperium, mais z’ont juste l’air, ça tu peux me croire. D’façon l’Imperium s’en tape le cul par terre des problèmes entre Cartel et Coop’, ce qui compte pour lui c’est que sa dîme rentre.

 

-Tu disais que la révolte gronde sur 228 ? C’est une info qui date de trois ans elle aussi ?

 

Son interlocuteur s’esclaffa.

 

-Haha, non l’ami, ça c’est du lourd, du récent et aussi du... confidentiel. Mais bon, tu m’as bien sorti de la mouise tout à l’heure, alors pour te remercier je vais te dire ce que je sais, histoire que ça te dépanne à ton tour. J’ai un ami contrebandier avec qui j’ai quelques euh... petites affaires hm... et lui a des contacts dans la pègre. Il m’a dit tout récemment avant le départ que son contact lui avait dit ça « la domination du Cartel n’en a plus que pour quelques jours ».

 

-Cela voudrait dire que tout est prêt à exploser ?

 

-Oui, mais ça peut être dans une semaine comme dans un mois. Là-dessus, je peux pas être plus précis. Bon tu m’excuses, mon gars, mais il faut que j’aille dormir. Je dois prendre mon quart dans trois heures, alors un peu de sommeil me fera le plus grand bien. Merci encore pour les quinze Trônes !

 

-Et merci à toi pour les renseignements. L’Empereur te garde !

 

-L’Empereur te garde aussi, adepte de Mars, fit-il en s’éloignant.

 

Grendl s’assit à la place laissée vacante.

 

-Ca se précise un peu non ?

 

-Oui, mais allons plutôt discuter de ça dans notre cabine, répondit Lacrise à voix basse.

 

-Ok.

 

Ils sortirent de la salle commune et remontèrent jusqu’à leur cabine. Ils s’installèrent et se préparèrent à dormir.

 

-Bon, commença Grendl maintenant que nous savons qui est qui dans cette histoire, on y voit nettement mieux. C’est clairement le Cartel qui martyrise la population.

 

-Certes, mais si l’Imperium ne juge pas utile de lui demander des comptes, je ne sais pas si nous pourrons remédier au problème. Et de toute façon, c’est pas notre boulot. Souviens-toi de ce que Von Didakt a dit. On est en mission de renseignements. A la limite, j’en serais même à me demander si nous n’avons pas déjà rempli notre mission.

 

-Je ne crois pas, non. Nous avons simplement des indications que la base de toute l’agitation est la pression du Cartel. Il est évident que nous n’aurons rien à gagner à détruire la Coop’. Quant à la pègre, elle a l’air relativement organisée. D’ailleurs, le problème sera peut être réglé pour nous puisque si l’on en croit les déclarations de ce Lew, la révolte ne va pas tarder à éclater.

 

-A mon avis, ça n’est pas une bonne nouvelle. On s’acheminerait alors vers une rébellion et une perte de contrôle de l’Imperium sur 228. Nous devrions enquêter là-dessus rapidement afin de faire remonter l’info et mettre au courant le plus vite possible Von Didakt. Lui seul aura l’autorité suffisante pour prendre et faire appliquer une décision.

 

-Je suis d’accord avec toi, mais dans l’immédiat le plus urgent me paraît de dormir. Ca fait plus de vingt-quatre heures si j’en crois mon horologium que nous sommes debout.


-MFT-


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