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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 09:39
Dans le courant du mois de Septembre 1944, les Alliés doivent brider leur offensive car leurs lignes de communication s'étirent dangereusement. Pour soutenir la bataille d'Aachen, les Américains envoient un convoi de renfort afin de relever les effectifs qui combattent durement dans les ruines de l'ancienne capitale carolingienne. Or, sur leur chemin, des éléments motorisés allemands ont dressés une embuscade...

La bataille met aux prises 5000pts de part et d'autres avec les listes suivantes :

Peloton de PanzerGrenadiere (Standard) : Leutnant Andreas Kellerman
-Groupe de commandement (Sdkfz 250/3), tank hunter : 330pts (Ltnt Kellerman)
-Squad A, RPzB 54 : 490pts (Feldwebel Jäger)
-Squad B, 2 StG 44, 1 Panzerfaust : 500pts (Fw Kruz)
-Squad C, (Opel Blitz) 2 MG42 : 330pts (Fw Köpfel)
-Sdkfz 2 Kettenkrad (Oberfeldwebel Mörger)
-Sdkfz 251/9 : 320pts Fw Glopke

Total : 2040pts

En soutien du Peloton PanzerGrenadiere :

Peloton de Pionnier(1) : Fw Hans Ingemau
-Squad A (Sdkfz 251-7), 1 satchel Charge, 1 HGr43, 1 lance-flammes léger, 2 StG 44, 1 Panzerfaust : 450pts

Peloton de mortier motorisé (1) : Fw Peter Magdälen
-1 Sdkfz 251/2 : 280pts

peloton de chars moyens (2) : Ltnt Kurt Liebe, commandant en chef du détachement
- 1 Panther de commandement, shürzen, zimmerit, AA MG34 : 1280pts

En soutien du peloton de chars moyens :

Peloton de canons d'assaut (2) : Ltnt Manfred von Kartoffeln
- 1 StuG IV auf C de commandement, blindage moyen, schürzen, zimmerit, camouflage d'embuscade 940pts

TOTAL 5000pts

En face de quoi, Thierry mon frangin aligne :

Peloton d'infanterie motorisé (standard):
-Section QG
-2 esc d'infanterie avec 2 BAR, 1 sniper et toutes deux "chasseuses de chars"
-Escouade de mitrailleuses motorisée

En soutien du peloton motorisé(2):

Peloton de chars moyens
Sherman Jumbo, canon de 76mm
M4-76
M4 avec système Wet

En soutien du peloton de chars (1)

Peloton reco
2 jeeps avec cal 30

Plus un camion sans rien pour répondre aux besoin du scénario.

Le but de la partie pour Thierry est de faire sortir 3 camions/half-track sur les 5 qu'il compte. Le mien est de l'en empêcher. Ses troupes sont déployées en colonne sur une route (tracée imaginairement sur la table car nous n'avions pas de sections correspondantes), la moitié de mes unités est déployée en U à 50cm de lui, l'autre moitié arrivant en réserve (5+ sur 1d10 décroissant à partir du second tour, puis sur un nouveau 5+ je les place sur le bord de table de mon choix, sur 1 Thierry s'en charge, de 2 à 4 sur un des trois bords de ma zone de déploiement).

Un aperçu de la table et du déploiement (thierry prie très fort et médite afin de se concentrer au maximum pour faire les meilleurs jets de dés possibles):

L'allée centrale fait office de route.

J'ai l'initiative au premier tour. Mon Panther se déplace sur le flanc de la colonne afin de de se ménager un bon angle de tir sur le Jumbo. Celui-ci réagit plus vite qu'attendu et pivote sur lui-même afin d'ouvrir le feu avant que le Panther, qui ne dispose de système de visée gyro-stabilisé, ne le fasse. Pour sauver la situation, le Sdkfz 251/9 surgit de derrière sa coline, tire sur le Sherman mais son canon court est inefficace et son obus ricoche sur le blindage (faire 11 sur 1d10, c'est pas facile). Les deux géants lâchent leurs bordées mais les blindages sont trop épais de part et d'autres et le match se solde par une égalité. Le Sherman M4 se rapproche alors du second attaquant et s'apprête à faire feu. Malheureusement son tir, précipité, est mal ajusté et ne parvient qu'à démolir le train de roulement gauche du véhicule. Les Jeeps américaines accèlèrent pendant que les escouades d'infanteries allemandes foncent prendre position dans les bosquets bordant la route, afin de fomer un goulot d'étranglement. Mon Sdkfz 251/2 reçoit les coordonnées de tir pour placer son obus en plein sur le M3 de commandement, mais ce dernier se déporte ainsi que tous les autres semis-chenillés sur le bas côté. L'obus rate de toute manière sa cible et atterit sur le camion de transport de munition !! Plus précisément juste à côté, et l'explosion crève l'un des pneus. Paniqués ( on les comprend vu leurs chargement...), les conducteurs sautent du véhicule et vont se réfugier dans le fossé...

La situation à la fin du tour 1 :


Au tour deux, toutes les réserves allemandes surgissent (à l'exception notable des Sturmpionniere qui se sont trompés de route) mais surgissent d'absolument n'importe où et pas tellement comme prévu... mention spéciale pour la Kettenkrad, qui va avoir du mal à assumer son rôle d'estafette vu qu'elle se retrouve déployée au milieu de nulle part par Thierry (on voit d'ailleurs qu'il est très content de sa fourberie :D )...

Les duels de tirs reprennent, et à la surprise générale, sile StuG se met à couvert tout en prenant pour cible en vain le M4-76, le 251/9 d'un tir magistral fait un gros trou dans le tank allié un rien trop près de lui !
Et la soirée n'est pas finie : nouvelle surprise ! Le Panther expédie un obus chargé à la peinture droit sur la tourelle du Jumbo, qui riposte en tirant un projectile du même genre et éclabousse l'énorme carapace du Panzer ! Alors que l'escouade tueuse de tanks débarque de son M3 pour se servir de son bazooka contre le terrible engin qui joue au painball avec son collègue depuis deux tours, elle est fauchée par une salve bien ajustée de mitrailleuse 42 que lui expédie l'escouade Panzergrenadier C, débarquée de son Opel Blitz le tour précédant. Malgré quelques pertes, l'unité ne panique pas. Elle ajuste le char, la roquette part mais est déviée par le blindage incliné !
Pendant ce temps là, l'escouade A des PanzerGrenadier débarque à son tour dans des couverts épais.
Comprenant que le chemin va se bloquer, Thierry commence à lancer ses semis-chenillés à toute allure sur la route, couverte par les cal 30 de ses Jeeps avec plus ou moins de bonheur. Le second 251/1 progresse à vive allure mais à couvert afin de compléter le dispositif.

Et c'est alors qu'un obus de mortier s'abat avec fracas sur l'escouade américaine qui menace le Panther ! Le coup décime encore un peu plus l'escouade, et n'en pouvant plus, ses hommes paniquent et se jettent à couvert !
Le Sherman M4 décide de venger son frère et tout en se mettant à couvert face aux tirs du StuG, expédie un gros pruneau au 251/9. Les dégâts sont lourds : plus de transmissions, plus d'armement, et un équipage paniqué qui a préféré évacué à totue vitesse le véhicule avant que tout le bazar n'explose.


Le 250/3 sort de son embuscade et malgré une salve assez imprécise force pourtant les occupants de la première jeep à se jeter eux aussi hors de leur voiture. C'est alors que les deux derniers M3 accélèrent, et se jettent à corps perdus droit devant eux. L'escouade mitrailleuse en profite pour arroser avec force les positions de l'escouade C, qui perd plusieurs hommes et panique !

La situation à la fin du tour 2 :

Début du tour 3 : les Sturmpionnier entrent en scène, mais leur utilité va être des plus restreintes à présent. En tous cas, l'escouade B joue parfaitement son rôle en débarquant sur les hauteurs plantées de sapin, et tendent une embuscade à l'escouade de mitrailleuses en employant de gros moyens : deux Panzerfaust !Le résultat est sans appel :

Mais le sacrifice de l'escouade mitrailleuse n'est pas vain, car le second half track, profitant de ce que les mitrailleuses attirent le feu, accélère encore et déverse un torrent de balles sur les positions allemandes et gagne encore du terrain ! Paniquée, l'escouade C ne peut rien faire d'autre que de regarder passer le véhicule. Mais ... C'était sans compter la Kettenkrad, qui attendait patiemment son heure de gloire ! Dans un bruit d'enfer, le pilote lance son moteur à fond les manettes et se rapproche au maximum du transport blindé. Son coéquipier arme sa grenade en une fraction de secondes, la balance à bout de bras sur le véhicule et l'étrange machine hybride s'enfuit aussi vite que possible !! Dans une terrible explosion, l'engin de mort explose et tue l'opérateur radio, mais par miracle n'endomage pas le M3 ! Donnerweter !

De l'autre côté de la route, dans l'entrelac de massifs, l'escouade QG américaine tente de s'ouvrir un chemin à grand renfort de mitrailleuses, passant sous les moustaches du Leutnant Von Kartoffeln que la menace du M4 obnubile. La seconde jeep est prise à partie par le 250/3 qui force les occupants à l'abandonner suite à plusieurs coups au but dans le moteur.


A l'autre bout du secteur, le Panther fait prudemment machine arrière afin de se mettre à couvert derrière un amas rocheux. Il en profite pour effectuer un tir de couverture sur une escouade américaine déjà bien amoindrie. Cette dernière ne panique pas mais est forcée de se replier dans son M3.

L'escouade A allemande met en joue de son Panzerschreck le M3 de commandement mais la vitesse de ce dernier cumulé à son tir de suppression a raison de la précision de la fusée lancée par la terrible arme anti-char.


Début du tour 4 (et dernier tour, il se fait tard).

Le M3 de commandement continue sa ruée alors que déjà le premier M3 qui venait d'échapper à une grenade meutrière parvient à sortir de la zone dangereuse et file droit vers Aachen. Et c'est à un nouveau miracle auquel on assiste ! Les Américains évitent une seconde roquette et passent à travers un déluge de grenades qui saluent son passage dans une débauche d'explosions, mais le half-track s'en sort indemne ! Pour protéger la fuite de leurs commandants, l'équipage de la jeep se jette même héroïquement à l'assaut des positions allemandes mais les Pioniere débarquent et criblent de balles et de flammes dévastatrices les malheureux GIs...

La situation menace pourtant d'échapper aux allemands. Kurt Liebe est toujours empêtré dans un duel de tir inefficace avec le Jumbo, le Leutnant Von Kartoffeln dans son StuG vient d'échapper de peu à la mort grâce à son profil bas, qui le sauve d'un obus vindicateur tiré par un M4 décidément bien plus efficace que ses versions plus puissantes et bien plus onéreuses...

Ce que voyant, le Leutnant Kellerman donne l'ordre de foncer tout droit à son conducteur. Il le fait piler sur place dans un crissement effroyable et saute avec le reste de son groupe de commandement du 250/3. Les Grenadiere Klaus et Zimmerman, froidement, comme à l'exercice, en bon Panzerjäger qu'ils sont, alignent dans leurs mires le M3 QG.   
Et c'est le drame !


Le M3 explose avec violence et avec lui toute la section QG du peloton américain...

Ce dernier acte clot la partie. Il se fait tard, Thierry et moi nous sommes bien amusés dans une partie qui ne manqua pas de rebondissements. Ses chars ont bien joués leurs rôles de retardement à la perfection, il lui reste encore deux véhicules mobiles et je laisse la victoire à mon frangin, qui réussit à faire sortir un M3 emportant une escouade d'infanterie fort éclopée, et un camion de munitions avec une roue à plat...

Ce fut une belle partie !

Je remercie tous ceux qui se sont attardés à notre table pour regarder ce jeu atypique puisque pas pratiqué d'ordinaire au club ! J'espère que cela leur aura plus et qu'ils auront été un peu intéressés !

-MFT-
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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 12:24
Tandis que les troupes américaines progressent péniblement dans le bocage, le peloton d'infanterie motorisée du Lieutnant David est envoyé de l'avant dans les profondeurs du bocage normand. Escorté d'un Sherman et d'un peloton de parachutistes, mené par le Lieutnant Travis, ainsi que de deux sections de pathfinders de la 101ème, les Américains inspectent chaque haie, tâchant de localiser un ennemi invisible...

Depuis une semaine que les combats ont commencés, les Américains ont très vite compris que le bocage n'était pas un allié. Les haies, terriblement resserées, abritent ici ou là des sections entières, des canons anti-chars ou des mitrailleuses, prêtent à tendre des embuscades au moindre GI qui se présente. Pour les Lieutnant David et Travis, la mission est dans sommaire : nettoyer le secteur. Des activités ennemies y ont été repérées par un Mustang Reco la veille, et comme la nuit est passée, les installations sont  à présent trop soigneusement camouflée pour que l'aviation puisse attaquer.

Les Gis avancent avec circonspection, lorsque dans un claquement caractéristique des pièces de 75mm allemandes, un obus anti-char part s'écraser sur la coque du Sherman. Heureusement, il rebondit sur le blindage ! Les fantassins se mettent alors en devoir de trouver le tireur, mais un second tir révèle la position ennemie : c'est un StuG dernier modèle ! Touchant le Sherman dans un secteur vital, le char américain s'embrase et ses occupants tentent de s'extraire, mais, dans un fracas de fin du monde, le blindé explose et projette des débris divers un peu partout...

Des haies, des échanges de tirs débutent, et la pagaille devient vite la règle sur le champ de bataille. Dans ce bazar, un puis deux StuG viennent casser une chenille en voulant forcer des haies, chose qui a des conséquences fatales pour l'un d'eux. David et son escouade, ayant remarqué le char en difficulté, le pulvérise d'un magistral tir de bazooka, causant de lourdes pertes aux fantassins allemands alentours.

Mais un troisième StuG se révèle à son tour, et commence à semer la panique dans le centre américain, que les paras du Lieutnant Travis n'arrivent guère à tenir face au canon d'assaut. Une attaque de flanc est enrayée lorsqu'une dernière escouade d'infanterie allemande ouvre le feu de façon inattendue sur les paras, tuant et blessant bon nombre, le reste se jettant à couvert.

Devant les pertes que subit son peloton, Travis propose à David de battre en retraite, afin d'attendre un soutien aérien. David, qui sait ne pas pouvoir détruire le second StuG immobilisé, ni le troisième, qui se tient prudemment à l'écart des haies tenues par ses hommes, ordonne la retraite afin de pouvoir mener une nouvelle attaque dans la journée.

Victoire de ma pomme assez large malgré les pertes, car j'ai réussi à garder un bon nombre d'unité intacte en ne les révélant que très progressivement et en ne les exposant pas trop.

-MFT-
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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 12:23
La mission était pourtant simple, se dit le lieutenant Rogers. Comment ai-je pu passer ainsi à côté ?

La réponse, pourtant, était elle aussi assez simple. Chargé de prendre un pont à trois kilomètres au nord de Ste Mère Eglise, Rogers s'était heurté à des éléments allemands motorisés, qui prévoyaient certainement une nouvelle attaque sur le village. Guidés par un Panther qui avait dès le début de l'accrochage touché grièvement le Sherman Jumbo du détachement, la rapide force adverse avait pris le contrôle du pont et du lavoir qui le commandait. Dans la foulée, un semi-chenillé armé d'un canon court de 75mm avait même pris le temps de réduire en charpie le sniper du peloton, et de faire voler en morceaux de métal tordus une jeep reco...

Sale affaire. Devant la violence de l'attaque, Rogers avait demandé d'urgence des renforts. Ceux lui parvinrent quelques heures plus tard, alors qu'il s'était replié sur des positions plus aisées à défendre. Les allemands ne l'avaient pas poursuivi, vraissemblablement parce qu'ils n'avaient pas de renforts pour consolider leur percée à travers des lignes ennemies qu'ils croyaient plus lointaines. Sans doute le commandant adverse avait-il ordonné de tenir le terrain, attendant lui aussi du soutien.

A présent qu'il disposait de deux Shermans et d'un M36B1, Rogers se sentit les épaules pour aller de l'avant. Donnant l'ordre d'avancer avec précaution, il mena son peloton d'infanterie de l'avant.

Soudain, l'un des deux shermans repéra un half-track, qu'il identifia comme un Sdkfz 251/1. Ouvrant le feu, il le mit en flammes. Une escouade d'infanterie ayant été à son tour décelée dans le lavoir, elle fut soumise à un tir intensif et ses hommes durent s'abriter tant bien que mal. Tentant vainement de les couvrir de l'attaque, des tirs sporadiques partirent des haies bordant la berge mais la présence des trois chars adverses dissuada très vite de toute contre-attaque pour les dégager.

Enhardis, les chars alliés débouchèrent sur la route quand, dans une détonation sèche, un obus de 75mm frôla le Sherman de commandement. Considérant qu'à présent, ses chances de succès étaient nulles, puisque son seul blindé s'était montré pour rien et qu'il risquait la vengeance d'un chasseur de char, le Leutnant Liebe préféra ordonner le repli et abandonna le pont aux Américains. Les derniers panzergrenadiere encerclés dans le lavoir durent se rendre aux alliés...

Victoire finale du frangin après trois tours d'une malchance abusive.

-MFT-
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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 12:22

Dans la nuit du 5 au 6 juin, ce carrefour stratégique est passé aux mains des paras américains de la 82ème et de la 101ème, pour certains largués sur le village même. Conscients de l'importance de ce lieu, les Allemands lancent à l'assaut de puissantes forces pour tenter de le reprendre. Plusieurs contre-attaque se sont déjà succédées, mais les américains n'ont pas lâché de terrain. La prochaine, à venir, va être bien plus violente...

Du haut de son clocher, le sniper Stevenson fait signe qu'il aperçoit enfin les Fritz. Ceux-ci amènent plusieurs semi-chenillés transport de troupes, un porteur d'un mortier et un autre d'un canon de 75 court, mais surtout, il signale la présence d'un terrible adversaire : un Panther !

Celui-ci d'ailleurs ouvre le feu sur le clocher, mais Stevenson, qui l'a vu venir, s'aplatit au dernier moment. Les choses se gâtent tout de suite car les Américains se retrouvent pris sous un déluge de feu, en tous cas ceux qui avaient pris position dans l'église. Les murs éclatent sous les impacts, les ricochets giclent en tous sens... Les Allemands débordent rapidemment grâce à leur mobilité supérieure et menacent de prendre les américains dans un tir croisé dévastateur.

Mais soudain, le Sdkfz 251/9 est touché d'un tir venu de nulle part, et tous son équipage est mis hors de combat, tandis que son canon est détruit : un Sherman arrive ! Les renforts en provenance d'Utah parviennent enfin jusqu'aux défenseurs assiégés !

Pour autant, les Allemands continuent l'assaut, bien décidés à reprendre l'église. Prévenu de la présence du Panther, le Sherman fait machine arrière prudemment, afin de se cacher derrière une maison. Pendant de mortelles minutes, les escouades d'infanterie allemande ne se montrent guère, mais un déluge de balles s'abat pourtant sur les occupants de l'Eglise. Malgré tout, les choses se gâtent pour le Allemands : les paras refusent de lâcher prise alors que toujours plus de renforts proviennent des plages : c'est à présent à un peloton motorisé complet auquel ils doivent se confronter.

Le Leutnant Kurt Liebe, commandant le Panther, se met en position de couvrir l'accès le plus difficile à l'église, centrale dans le village, et ordonne au Leutnant Kellermann de lancer ses hommes. Ceux-ci s'éxécute, et le saint édifice devient le théâtre d'un sanglant carnage, la poudre parlant fort et définitivement pour bon nombre d'Allemands comme d'Américains... Liebe, qui ne peut intervenir à l'intérieur du bâtiment, repère alors deux véhicules alliés, et sa tourelle pivote lorsque, pour protéger les transports de troupes, qui amènent les renforts à l'Eglise, le Sherman se découvre. Un duel de tir s'ensuit, mais l'obus américain ricoche sur le blindage bien trop épais du Panzer, alors que le redoutable PaK détruit une chenille au blindé allié. 

Comprenant que leur seule solution à présent est d'attirer le Panther dans un traquenard et de l'avoir au bazooka, les Américains préfèrent dégager au plus vite de l'église et se replier sur la seconde partie du village, en espérant que les Allemands les y suivront. Mais ceux-ci, dont le char vient de pulvériser un camion de 2,5 tonnes, préfèrent tenir l'église et s'y retrancher, leur infanterie ayant souffert de trop lourdes pertes. Par prudence, l'équipage américain abandonne le Sherman immobilisé.

Mais devant l'accroissement des renforts adverses, le Leutnant Kurt Liebe préfèrera ordonner le repli hors du village car, n'ayant reçu lui-même aucun soutien, il comprend qu'il ne peut plus espérer se maintenir à Ste-Mère-Eglise. Le village restera définitivement allié.

La partie se finit par un abandon du frangin devant un massacre annoncé : mon Panther allait ouvrir le feu sur un camion de 2 tonnes, touchant sur du 2+ et le pulvérisant ensuite sur du 5... l'affaire aurait été sans conséquence si précisément derrière le véhicule ne s'étaient abrités et tassés comme des fourmis une bonne vingtaine de GIs, qui sinon s'apprêtait à prendre pour de bon l'Eglise, mon seul objectif ateignable... aussi pour éviter le désastre, j'ai imaginé cette petite... porte de sortie ;)

-MFT- 

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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 12:21
Dans l'après-midi du 7, devant l'insuccès de la matinée, le Lieutenant Rogers après avoir été forcé de se replier et tenir le terrain, a reçu le soutien d'un char Sherman en remplacement de ses deux Jeeps perdues.

Repartant à l'attaque, les Américains progressent lentement, guettant le moindre indice qui puisse trahir la présence des canons allemands. A gauche, le sherman progresse à travers plusieurs haies, précédé par l'escouade d'infanterie A. Au centre, l'escouade B et son camion de 2,5 tonnes se mettent en position d'attaque. A l'abris d'une large haie perpendiculaire, qui bloque toute ligne de vue, l'escouade C avance également. Dans la haie voisine, Rogers lui-même et son escouade bougent à couvert. Enfin, un mortier de 81mm assure le soutien lointain, ainsi qu'un nouveau sniper.

Un tir partit d'une haie force le private Johny Begood à se jeter au sol, tandis que son escouade réplique au hasard. Le tir est suffisant pour abattre le tireur isolé allemand...

Hormis cela, le secteur a l'air calme. Rien ne permet de déceler une quelconque activité adverse. Et pourtant, une rafale de MG42 claque et troue deux pneus du camion américain, tuant son conducteur et son mitrailleur... le sniper Williamson parvient à repérer l'origine du tir, ouvre le feu, mais son tir est dévié au dernier instant et ne cause pas de dommage aux soldats allemands.

Rien ne bouge, et pourtant... ce que Rogers ne sait pas, c'est que son mouvement débordant sur la gauche menace gravement le flanc allemand, qui n'a pas les moyens de s'opposer au blindé. Refluant de haie en haie, les fantassins allemands, ainsi qu'une Kübelwagen et ses officiers, se replient vers le centre du dispositif. Le Leutnant Greise va même jusqu'à remballer un de ses précieux 88 pour le replier sur une position plus à même de couvrir le flanc gauche contre le Sherman.

Arrivant finalement aux dernières haies qu'il sait le séparer des défenseurs, Rogers décide de lancer un assaut général. L'escouade B jaillit de son camion et plonge sous le couvert d'une haie qui borde le secteur adverse. Montant à l'attaque, les Américains subissent le feu croisé des Allemands, et perdent beaucoup d'hommes, les autres se jetant à couvert. Surpris par la soudaineté de l'attaque, Greise ordonne un tir de mortier mais l'obus s'écrase sur les servants d'une MG42, les tuant sur le coup ! Devant lui, sortent comme des diables de leur boîte des Américains. L'escouade C à son tour part à l'assaut, mais un tir de 88 lui tue cinq GIs. Les survivants mitraillent les haies qui leur font face et bloquent une escouade d'infanterie. Le camion quant à lui ouvre le feu à la cal 50 et tue un servant de 88, et en fait se jetter deux autres à couvert ! Aussitôt, un nouveau tir de mitrailleuse et d'arme légère abat le coéquipier du mitrailleur, le private Perry, au volant du camion, et lui-même sous un tel déluge de feu préfère plonger dans la caisse...

Rogers, qui a cru repérer un des deux anti-chars allemands, avance à découvert et trouve enfin le canon ennemi. Aussitôt il ordonne de donner les indications de tirs par radio au mortier, mais là, malheur ! La communication ne parvient pas à passer, la friture sur la ligne est trop importante ! Furieux, Rogers engueule copieusement son opérateur, qui s'échine à clarifier la féquence, mais il est trop tard pour les malheureux GIs de l'escouade C. Soudain, une détonation familière, celle d'un canon de 75, claque ! C'est le Sherman, qui, avertit de la présence du second 88, a foncé droit sur lui ! Il ne repère malheureusement le mortel adversaire qu'au dernier instant, ouvre le feu mais son tir est trop mal ajusté ! Il passe à quelques centimètres de la pièce ! Et dans la fraction de seconde qui suit, lui ne le rate pas et, également à bout portant, expédie une obus d'un mètre de long en plein dans la carcasse du tank allié. Touché dans un endroit vital, le char explose !

Les choses menacent à nouveau de prendre mauvaise tournure pour les Américains. Pendant que Rogers et son escouade mitraille l'escouade du Leutnant Liebe qui s'élançait couraguesement hors de sa haie pour endiguer l'attaque américaine, une nouvelle communication avec le mortier échoue et pour cause : les batteries sont à plat ! Constatant qu'il ne pouvait pas détruire à lui tout seul la seconde pièce, Rogers préfèra se mettre à couvert. Il fut encouragé dans cette voie par un tir de 88 qui passa dangereusement près de son escouade et lui...

Mais, près de la première pièce, l'escouade B continuait à se battre furieusement dans les lignes allemandes. Après un redoutable tir de l'escouade QG du peloton mortier, tuant ou bloquant la plupart des Américains, seul restait John Rambo, porteur du BAR ! Celui-ci, constatant que l'obejctif allait encore leur échapper, devint complètement berzerk et se rua droit devant lui, mitraillant tout ce qui bouge ! Son acte de bravoure complètement suicidaire lui permet de tuer deux servant de plus, et en jette un autre à terre ! Complètement pris au dépourvu, les allemands paniquent et lâchent leur canon, s'égaillant dans la nature ! John Rambo parvient à atteindre l'un des objectifs de la mission ! Mais il n'aura guère le temps de le revendiquer, il se fait trouer la peau par une contre-attaque d'allemands très énervés... qui vont même jusqu'à achever l'escouade B au corps à corps !

Finallement, la partie s'achève sur une égalité, le courage suicidaire du Private Rambo ayant permis de mettre en fuite l'un des deux équipage au dernier tour, et ainsi mettre hors d'état de nuire l'un deux 88 !

Chapeau !

-MFT-

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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 12:19
Après avoir réussi à débarqué, les Américains commencent à agrandir leur tête de pont. Dans l'après-midi du jour J, des éléments d'infanterie parviennent jusqu'à la route qui longe la côte, décrivant une large ceinture. Un peloton restreint, épaulé par deux jeeps remonte la route vers l'Ouest et progresse jusqu'à un carrefour. Le contrôllant du haut de ses deux étages, une maison éventrée se tient à la croisée des chemins. Craignant une embuscade, les américains avancent à couvert précautionneusement. La maison semble déserte...

Egalement envoyés en reconnaissance  avancée, un peloton du 751ème IR allemand appuyé par un paire de mortiers et le groupe de commandement de ces derniers, ont pour ordre de réinvestir cette maison qui est stratégique pour le contrôle de la route de la côte et ses débouchés vers Ste Mère Eglise. Progressant également avec circonspection, les Allemands aperçoivent le son  du moteur de la première jeep. Aussitôt, l'escouade C ouvre le feu et tue un membre d'équipage, démolit le moteur qui laisse échappé une grosse fumée, et force ses occupants à s'abriter comme ils peuvent. Avec un sifflement caractéristique, deux obus de mortier tombent et l'un deux s'écrase en plein sur le malheureux véhicule, le détruisant complètement.

Pendant ce temps, une escouade d'infanterie allemande traverse le bocage, mais elle est très vite engagée dans un échange de tirs meurtrier avec la seconde jeep armée d'une cal 50. Si cette dernière tue plusieurs hommes, elle est à son tour immobilisée par la mitrailleuse 42, et son équipage, jugeant qu'il n'est pas de taille à lutter, sort précipitamment du véhicule et se jette à couvert. De l'autre côté de la maison, les balles sifflent à travers champs, mais un tir de suppression heureux atteint le sniper Poles, qui est tué sur le coup. Finallement, des tirs de mortiers chanceux tuent bon nombre de soldats américains, forçant la plupart des survivants à se jeter à couvert.

Bien couvert, l'escouade C jaillit de sa haie et traverse la route devant une cal 50 à présent innofensive, et se rue vers la position tenue par quelques fantassins américains. L'assaut n'est guère concluant, mais il bloque les Américains suffisamment longtemps pour que les Allemands se retranchent dans les ruines. Voyant les choses mal tourner, le Lieutenant Rogers décide la retraite, et, couvert par la cal 50 de la jeep dont l'équipage, dans un élan d'héroïsme, a remonté dans le véhicule. Il l'abandonneront aussitôt après pour se mettre eux-même à l'abri.

Au final, les Allemands tiennent solidemment la maison et n'ont subis qu'une grosse demie-douzaine de pertes, alors que les Américains laissent une jeep et une près d'une vingtaine d'hommes sur le terrain, et les Allemands mettent la main sur la seconde jeep.

Victoire de ma pomme sur mon frangin (faut bien un peu!)

-MFT-
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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 12:19
Ce matin du 7 juin 44, les Américains continuent leur progression depuis les plages d'Utah et d'Omaha. Le peloton du Lieutenant Rogers est envoyé en mission afin de prendre ou de détruire une batterie de 88mm allemands, qui ont déjà mis à leurs actifs 2 shermans et un certain nombre de véhicules.

Mal reposés par une nuit hantée des cauchemars de la matinée, précédente constamment pertubée par les bombardements ennemis, les GIs avancent avec la dernière des précaution à travers le bocage, cherchant à repérer ces canons antichar qui ne se montrent pas.

Lorsque soudain, une énorme détonation claque et une explosion secoue une haie voisine. Supris, les américains répliquent et tirent au hasard dans la haie qui leur fait face, croyant que des ennemis s'y trouvent. De l'autre côté du champ, une escouade allemande sur les nerfs après les nombreux accrochages du 6, ouvre à son tour le feu et crible la malheureuse haie. Après un tel tumulte, tout le secteur s'emballe et les Américains comme les Allemands jugent plus prudent de tirer sur toutes les haies avoisinantes, dans l'espoir de toucher quelque chose qui pourrait éventullement s'y trouver. Avec peine, le Lieutenant Rogers arrive à ordonner le cessez-le-feu. Il fait le tour de ses unités : ni ses deux jeeps, ni son escouade d'infanterie et son transport de 2 tonnes 1/2, ni ses deux autres escouades d'infanterie pas plus que son mortier n'ont été touchées. En revanche son tout nouveau tireur d'élite, le corporal Klenval, y a laisser la peau. Avec un soupir de désespoir devant la terrible malchance de ses snipers, Rogers ordonne de reprendre la progression, et "en silence, cette fois !".

Les Américains continuent donc leur progression. Ils ne repèrent tout d'abord rien, mais bientôt une fusillade éclate entre deux haies. Sa première escouade d'infanterie a accrochée quelque chose ! Bougeant rapidemment pour lui porter secours, Rogers n'aperçoit que trop tard le terrible canon allemand, car ce dernier ouvre le feu sur son escouade motorisée. Mais avec un coup de fortune inouï, le redoutable obus passe à côté et va exploser dans une haie ! Apeurés, tous les hommes sautent du véhicule. Une seconde détonation retentit, et un obus d'un mètre de long passe à côté d'une des Jeeps de la section Reco.

Ayant enfin localisé les adversaires, les Américains s'élancent. Une escouade d'infanterie repère à son tour sur la droite le deuxième 88, mais doivent rediriger leurs tirs sur une escouade allemande qui prend pour cible la Jeep chanceuse. Tandis que l'équipage de cette dernière se jette au sol, un obus anti-personnel tiré par le 88mm massacre la totalité de l'escouade d'infanterie, à l'exception du porteur du BAR. Horrifié, ce dernier prend la poudre d'ecampette...

De l'autre côté du champ de bataille, sur le flanc gauche, les choses se passent mieux. Rejoint par l'escouade de Rogers, qui subit un tir de suppression d'une escouade d'infanterie allemande bien dissimulée, l'escouade A se lance à l'assaut et élimine toute opposition. Inspectant les uniformes, ils s'aperçoivent qu'ils viennent d'abattre le QG de l'adversaire. Mais un autre tir de 88 les surprend et ce dernier pulvérise la cabine du camion de 2,5 tonnes, tuant le conducteur, qui venait de prendre pour cible la pièce à la cal 50.

Comprenant qu'à présent, l'attention de la batterie allemande va se tourner vers lui, et que son flanc droit et son centre son en mauvaise passe, Rogers préfèra se replier et attendre des renforts en occupant du mieux qu'il peut le terrain conquis.

Résultat : victoire à un cheveu de ma pomme. Si nos hommes n'avaient pas tous ouvert le feu au lieu d'avancer ou de se dissmuler, les choses auraient pris une tournure différente : le tour passé à plomber les étourneaux a manqué à mon frangin pour prendre ne serait qu'un des deux 88 et obtenir l'égalité.

-MFT-
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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 12:16

Parachutes sur la Normandie

Dans la nuit du 5 juin 1944, les parachutistes de la 101ème aéroportée se lancent sur leurs objectifs normands. Les vents contraires dispersent les assaillants mais certains largages parviennent à atterir à peu près correctement. Le peloton à deux escouades du Lieutenant Charles Grey, brillament guidée par les Pathfinders du Sergent Pat Lemons se pose vers les trois heures du matin. Quittant l'escouade A, le Sniper Georges Limbi tente de prendre un poste de tir bien situé mais il est aussitôt abattu par une MG42 : les allemands sont là ! Aussitôt, un chapelet de balles traçantes se met à zébrer l'air et c'est à un véritable feu d'artifice que l'on commence à assister dans le bocage normand. Longtemps indécise, la bataille fait rage, causant de lourdes pertes de chaque côté. Un obus de mortier vient éclater en plein centre de l'escouade de commandement du Lieutenant Grey et cause un véritable carnage, ne laissant indemne que le malheureux lieutenant, qui se jette à couvert, la peur au ventre. Mais les échanges de tirs sont meurtiers et si les Allemands tentent de déborder le flanc droit américain, tenu vaille que vaille par l'escouade A et sa calibre 30, les américains enfoncent le flanc gauche de l'adversaire après qu'un solide tir de couverture ai permis à l'escouade du Sergent Lemons de lancer un assaut sur les positions allemandes. Massacrant à la thomson à courte portée les quelques survivants d'une escouade d'infanterie, ils se ruent en avant et abattent ensuite les derniers officiers du peloton ennemi. Démoralisés, les Allemands commencent à perdre pied et à battre en retraite malgré leurs efforts pour déborder les parachutistes. Malheureusement, le Sergent Lemons ne sera décoré pour son acte de bravoure qu'à titre posthume car un dernier tir de MG42 lui traversa le crâne avant que les allemands ne se replient définitivement.

Victoire de mon frangin donc, par deux unités détruites à une.

Utah Beach, le 6 juin.

Alors que dans le bocage se déroulent de meutriers combats, la flotte de guerre alliée vogue vers les côtes normandes. Elles en arrivent en vue aux premières heures de l'aube et ouvre le feu tandis que leurs troupes d'assaut descendent dans leurs barques.

Après un intense bombardement d'artillerie navale, les maigres troupes allemandes du Sektor 4 mettent malgré tout un mortier en batterie et prennent leurs positions de combat, à couvert dans des tranchées ou dans deux bunkers, que les américains doivent précisément prendre afin de les empêcher de tirer sur leurs bâtiments. Lorsque les troupes américaines débarquent, elles sont aussitôt prises à partie par les mitrailleuses 34 et 42 qui les tirent depuis le sommet de la plage. S'abritant tant bien que mal derrière les obstacles de plage, les GIs progressent le long de la plage, courant de pièges à chalands en piège à chars. Mais la puissance de feu adverse décroît à mesure que les mitrailleuses, installées pour l'occasion par le Lieutenant Waters sur les barges, forcent les défenseurs à se mettre à couvert, tuant quelques téméraires qui continuent à tirer sur les assaillants. Malgré tout, les américains subissent d'aussi lourdes pertes que les allemands : le mortier du Sergent Pall est pulvérisé avec la quasi-totlité de ses hommes par un coup au but du mortier allemand, alors que le sniper O'Deilly abat successivement les derniers servants des mitrailleuses ennemies. 

Tant et si bien que les troupes allemandes, devant la violence de l'assaut, commencent à paniquer, et touchent le fond quand le Leutnant Hillmann est pulvérisé par un obus lancé par Pall, qui cherche revanche et l'obtient. Les derniers défenseurs (à peine une dizaine) se rendent et sortent de leurs abris les mains en l'air. Les Américains parviennent à investir les bunkers du Sektor 4 et ouvrent une première tête de pont.

Nouvelle victoire du frangin, donc, mais les combats d'aujourd'hui s'annoncent rudes ! 

-MFT-  

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